La réparation ligamentaire sous arthroscopie
Cette intervention se fait sous anesthésie générale ou loco régionale. Elle consiste à réparer les ligaments entre la tête de l’humérus et la glène de l’omoplate. On utilise des ancres (ou mini vis) sur lesquelles sont fixés des fils de suture qui permettent de réparer les ligaments. On peut utiliser des ancres métalliques qui seront alors visibles sur la radiographie post-opératoire ou des ancres résorbables qui seront alors invisibles sur la radiographie post-opératoire. C’est le chirurgien qui choisit le matériel en fonction de votre cas et de ses habitudes.
Cette intervention nécessite une hospitalisation ambulatoire. L’immobilisation coude au corps est de 4 semaines. La rééducation est immédiate pour entretenir les mobilités articulaires et sera confiée à votre kinésithérapeute. La reprise des sports à risque se fera entre 3 et 6 mois après votre intervention.
La butée osseuse vissée
Cette intervention se fait sous anesthésie générale. Elle consiste en la mise en place d’une pièce osseuse vissée sur la glène de l’omoplate qui vient faire barrage à la tête de l’humérus et l’empêche ainsi de sortir. La butée osseuse sera positionnée en avant, si les luxations sont antérieures comme c’est le cas le plus fréquent, ou en arrière si les luxations sont postérieures.
Elle nécessite une hospitalisation de 48 à 72 heures. L’immobilisation coude au corps est de 4 semaines. La rééducation est immédiate pour entretenir les mobilités articulaires et sera confiée à votre kinésithérapeute. La reprise des sports à risque se fera entre 3 et 6 mois après votre intervention.
Quelle intervention choisir ?
C’est votre chirurgien qui décide quelle intervention choisir dans votre cas. Ce choix dépend de nombreux facteurs que votre chirurgien vous expliquera.
Quels examens complémentaires sont nécessaires ?
Une radiographie et un arthroscanner de votre épaule sont nécessaires pour envisager cette intervention.
Existe-t-il des risques ?
Oui : comme toute intervention chirurgicale il existe des risques liés à la fois à l’anesthésie et à l’acte opératoire lui-même. C’est votre chirurgien qui vous informera.
La récidive des luxations est-elle possible ?
Oui : quelle que soit la technique utilisée les récidives sont possibles.
Elles sont heureusement rares et souvent secondaires à un traumatisme important.